Hervé REVELARD art paysagé, Issoire, Clermont-Ferrand

Qui est Art Paysagé

Bonjour à tous nos visiteurs, Art Paysagé est fermé définitivement depuis mars 2020, tous nos efforts pour la sauvegarde de l’entreprise on malheureusement échoue et nous ne pourrons plus prendre en charge vos travaux d’aménagements et d’entretiens

Merci à toutes les personnes qui ont tenté de soutenir, j’ai décidé de laisser de site en ligne comme une archive en mémoire de tout le travail que j’ai effectué durant toutes ces années d’activité, je vais le transformer petit à petit vers un site de d’information et de formation à l’art des jardins et du bonsaï.

Né en 1963, Hervé REVELARD fondateur d’Art Paysagé, issu d’une famille d’artistes. Son grand-père, un émigrant belge, a été sculpteur sur bois durant toute son existence. Quant à son père, voulant suivre la même voie, a abandonné la sculpture quelques années après ses études aux beaux-arts. Dans les années 60, l’avènement du formica mit un coup fatal à la production de meubles en bois. La sculpture de meuble étant la principale source de revenus, la sculpture religieuse qui alors passionnait le grand-père d’Hervé Revelard ne lui permettait pas de gagner sa vie correctement.

Abri de jardin art paysagé
Abri de jardin construit par art paysagé

Diplômé en Horticulture et Floriculture, paysagiste professionnel installé en tant que prestataire sous l’intitulé Pro Jardin depuis 2000, Hervé Revelard a d’abord essentiellement entretenu de grandes propriétés de particuliers. Actuellement, son entreprise ayant changé de nom depuis le 1er janvier 2011 sous l’appellation EIRL REVELARD Art Paysagé et sans cesse en progressions, cette réussite la amenés à proposer de plus en plus de service, comme les créations de parcs et jardins depuis 2010 et voulus aussi développer son activée en proposant des murs végétaux et Baignade naturel, pour ce faire, avec l’aide de son excellente équipe engagée et soucieuse d’un travail bien fait, il forme lui-même ses futurs employés grâce à l’apprentissage avec beaucoup d’exigences de façon à ce que ces jeunes soient motivés à réaliser des prestations en accord avec les exigences de nos clients.

Terrasse Comtemporaine art paysagé
Terrasse Contemporaine réalisé par art paysagé
Bassin et rivière art paysagé
Bassin et rivière aménagée par art paysagé

Coté création, Art Paysagé vise l’excellence quelques soit les projets de créations paysagères, que ce soit pour de la maçonnerie paysagère, les dallages, les terrasses en bois ou en composite, les clôtures, les installations d’arrosage automatique, engazonnement et toutes plantations. Son engouement et sa capacité à magnifier la nature avec une approche sensible, proche des conceptions et technique nippones, les roches patinées, les troncs moussus, les paillis minéraux, les jeux de formes, de couleurs, de contrastes et de volumes offrent les aspects de jardins naturels ou très contemporains tout en respectant les goûts de ses clients.

 

Côté élagage Hervé REVELARD révèle la beauté des arbres et arbustes « lorsque l’on élague un arbre, même s’il faut le réduire de plusieurs mètres dans sa hauteur et sa largeur, une fois en bas, il doit toujours ressembler à un arbre ».

Niwaki taille en nuage art paysagé
Niwaki réalisé par art paysagé

Spécialiste de la taille japonaise dite en nuage (Niwaki) il apporte une véritable singularité esthétique aux arbres, son goût de l’Esthétisme l’amène aussi à réaliser des haies originales et harmonieuses.

 

Il a toujours aimé les arbres de nos régions, sa volonté était de les collectionnés, mais comment faire ? Surtout lorsque l’on n’a pas la place pour réaliser un arboretum et que l’on n’est pas propriétaire, les BONSAÏ ¹ ! Avoir la possibilité reproduire un maximum d’arbres de nos régions dans un minimum d’espace, voilà la solution ! Déjà durant ses études en horticulture dans les années 80, il a été fasciné par les bonsaï après avoir lu un article dans une revue de jardin, l’idée a mûri et fait son chemin.

Rocaille en orgue de basalte par art paysagé
Rocaille en orgue de basalte par art paysagé

Il a donc commencé ses premiers « bonsaï » en 1982 avec des petites pousses d’arbres et d’arbustes, mais sans grand succès, n’ayant à cette époque que très peu de ressources sur le sujet. Tous les premiers essais réalisés à cette période ont tous périclité durant son service national en 1984.

N’étant pas découragé pour autant, en 1986, il a recommencé à réaliser lui-même ses premiers bonsaï à partir d’essence locale, trouvant que les Bonsaï proposés dans le commerce ne correspondaient pas vraiment à l’idéal qu’il se faisait de cet art.

Il possède à son actif plusieurs centaines d’arbres autochtones, cultivés de A à Z, ce qui lui a permis d’approfondir considérablement ses connaissances en physiologie végétale, la maîtrise étant indispensable pour pratiquer et cultiver les Bonsaï.

Orme sur roche
Orme sur roche

Il lui ne restes plus quelques arbres rescapés de ses débuts, dont un Orme Carpinifolia (photo n° 1) auquel Hervé tient beaucoup. Comme je le disais plus haut, ayant débuté directement par la formation d’arbres à partir d’essences locales, il n’eut de cesse, de parcourir les collines et les jardins, afin de prélever des arbres possédant plus ou moins le potentiel nécessaire à leurs transformations. Aujourd’hui, il possède aussi quelques arbres d’importation, rescapés d’une époque où il en fit le commerce, en plus d’une activité de fleuriste sur les marchés de la région, durant 7 ans, il fit voyager ses petits arbres dans de nombreuses villes du puy de dôme. Il était tellement soucieux de proposé des arbres de qualité, que lors de l’achat de ces derniers, prévus pour la vente, il passait des journées entières à les choisir, puis les rempoter, restructurés, acclimatés et bichonnés, ce qui rendait cette activée que très peu rentable.

Foret de Hêtre au stage de Lezoux en novembre 2006
Foret de Hêtre au stage de Lezoux en novembre 2006

Tous ses d’arbres, pour la plupart, sont réalisés à partir de yamadori (arbres prélevés dans la nature), de boutures ou de marcottage. Il a principalement des feuillus, dont le plus grand nombre sont en culture ou en cours de formation. Lorsque l’Auvergne Bonsaï Club  organise des expositions, il est en mesure de proposer une bonne cinquantaine d’arbres qui ne sont pas tous aboutis, mais qui permettent de montrer une grande variété d’essences locales et ce que l’on peut en obtenir en les magnifiant ainsi.

Ayant pratiqué l’art du bonsaï seul dans son coin pendant près de 15 ans, il avait cumulé énormément de mauvaises pratiques. Mais depuis l’année 2000, avec quelques autres personnes de la région, ils ont formé l’Auvergne Bonsaï Club, où il fut instructeur jusqu’en 2014 et président jusqu’en novembre 2007, aujourd’hui il a quitté la FFB (Fédération nationale du bonsaï) en tant que formateur N2. Durant toutes ces années, grâce aux réunions et aux discussions concertées avec les autres membres du club qu’il salue et à la multiplication des rencontres, il a assisté pratiquement à tous les congrès nationaux et exposition de renommer international. Enfin, il participe à de nombreuses expositions, ce qui l’a conduit à nettement améliorer ses pratiques et trouve un grand plaisir à les retransmettre. Il a aussi participé à trois reprises au concours des nouveaux talents nationaux, sans succès, mais très enrichissant à Royan, Villeneuve-d’Ascq et Nantes.

Ce sentiment d’approcher l’essence même du monde végétal au travers de la création d’arbres à échelle réduite l’a toujours inspiré. N’est-ce pas le rôle du jardinier que d’accompagner la nature en n’intervenant que pour l’orienter vers les souhaits de ceux qui en jouissent ?

De plus, l’école du bonsaï est aussi celle de la patience et de l’humilité. Il faut de nombreuses années pour réaliser un bonsaï, sans qu’on ne soit jamais sûr d’arriver au résultat souhaité. Le jardinier propose et la nature dispose

A l’image de ces petits arbres qui trouvent leur équilibre au fil des années, il pense être arrivé à une maturité qui lui permet de faire profiter aux autres de sont savoir-faire. il n’envisage pas le métier de paysagiste comme celui d’un prestataire de services. Pour lui, il s’agit de proposer à ses clients de tirer la quintessence de l’espace dont ils disposent, selon leurs indications, mais dans le respect des règles millénaires de monde végétal. C’est ainsi qu’ils profiteront pleinement de l’harmonie qui lie les hommes à la nature.

On peut dire que la pratique du Bonsaï, lui a apporté la patience ce qui le conduit aujourd’hui, à plus de rigueur dans sa façon d’abordé sa vision du travail

(1) Bien que l’orthographe exige le pluriel, le mot Bonsaï est invariable