Taille des Fruitiers

Former et tailler les arbres fruitiers

stalag.pngVoici un sujet qui pourra intéresser un grand nombre d’entre vous, c’est un petit livret sur la taille des fruitiers que mon grand-père avait écrit lorsqu’il était prisonnier en Allemagne durant la Deuxième Guerre. Je vous ai déjà adapté toute la partie sur le poirier et le pommier, je vous le compléterai petit à petit. N’hésitez pas à faire vos commentaires.

Former et tailler les arbres fruitiers

Repris par Hervé REVELARD le 8/11/2005 à partir du livret de mon grand-père écrit en camp de prisonnier
Arboriculture fruitière par RODDE Jean-Louis. Fait à stalag II B. septembre 1944

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Table des matières

Chapitre 1 : Généralités

Chapitre 2 : Fonction des feuilles

1. Condition préalable de la fructification
2. Réduction du limbe des feuilles
3. Effeuillage
4. Ébourgeonnement
5. Pincement
6. Taille
7. Sève brute
8. Entaille
9. Sève élaborée
10. Incision annulaire
11. Incision longitudinale
12. Géotropisme
13. Courbure
14. Suppression des fruits

Chapitre 3 : Forme Des Arbres

Culture en Espalier
15. Cordon horizontal
16. U simple
17. Palmette Verrier
18. Palmette à branche oblique
19. Forme libre (Gobelets)
20. Forme Bateau

Chapitre 4 : Le Poirier

21. Porte-greffe
22. Forme adoptée pour les poiriers
23. Taille des coursonnes
24. Cas de taille
25. Pincement Taille en Vert

Chapitre 5. Le Pommier

Généralités

Chapitre 1 : Former et tailler les arbres fruitiers

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Bourgeons, appelés aussi œil, rudiment de pousse

2 sortes :

Bourgeons normaux

Bourgeons adventifs

Les bourgeon des rameaux

Les bourgeons des rameaux

1°) le bourgeon normal est celui qui apparait régulièrement en des points déterminés, à

l’aisselle d’une feuille. Il est terminal, quand il est à l’extrémité d’une tige, il est latéral ou axillaire, le long d’une tige ou d’un rameau.

Nœud : endroit où s’attache une feuille.

Entre-nœud : intervalle entre 2 nœuds consécutifs.

L’accroissement des bourgeons terminaux détermine l’allongement de la tige et des branches.

L’accroissement des bourgeons axillaires détermine la ramification.

Le bourgeon terminal plus gros et plus précoce donne des pousses plus longues et plus vigoureuses.

Les bourgeons axillaires fournissent des pousses d’autant moins développées qu’elles en sont éloignées.

La taille et le pincement ont pour but de provoquer le développement des rameaux inférieurs, toujours plus faibles.

Groupes annulaires de cicatrices laissés par l’éclosion des feuilles ; le nombre de ces groupes donne l’âge du rameau qui les porte – l’intervalle entre 2 groupes correspond à la pousse d’une année.

Yeux latents ou expectants : yeux qui ne sont pas développés l’année qui suit leur formation. Ils restent latents jusqu’à ce qu’une excitation telle que la taille provoque leur épanouissement. On les trouve à côté des cicatrices laissées par la chute des feuilles. Pour les exciter à se développer, on conseille de tailler au-dessus des rides.

Les arbres fruitiers à noyaux ont peu d’yeux latents, car les yeux qui ne se développent pas au printemps de leur 2e année s’atrophient. C’est la raison pour laquelle ces arbres doivent être rabattus l’année même de leur plantation.

Prompts bourgeons, faux bourgeons, bourgeons anticipés : jeunes pousses résultantes des développements d’yeux qui croissent l’année même de leur apparition.

2°) Bourgeons adventifs : sont ceux qui apparaissent accidentellement, en des points indéterminés, sur n’importe quelle partie du végétal. On ne peut pas prévoir où ils se formeront, mais ils se forment surtout autour des blessures.

Bourgeon anticipé du pêcher

C’est sur leur développement que l’on compte dans le ravalement, qui consiste à raccourcir les vieilles branches de charpente pour les rajeunir et dans le recépage qui consiste à sectionner le tronc d’un arbre au-dessus de la greffe, pour le renouveler. Yeux stipulaires ou sous-yeux : ce sont des petits yeux situés de chaque côté des yeux axillaires normaux.

Ils constituent les 2 premiers yeux de la pousse dite : bourgeon anticipé (Fig.1)

bourgeon anticipe du pecher

L’apparition de ces yeux témoigne donc d’un commencement de développement des yeux axillaires normaux.

Lorsque les pousses anticipées doivent être utilisées comme rameaux à fruits, sur le prolongement des bois de charpente du pêcher, notamment, on doit s’efforcer de restreindre cet entrainement de leurs 1ers yeux, car il les rend défectueux pour un tel usage.

Les yeux stipulaires sont moins vigoureux que les axillaires, on les préfère donc pour constituer des branches fruitières, les situations où elles tendent à acquérir trop de vigueur. Leur transformation en boutons est plus fréquente. C’est ainsi que sur le pêcher, lorsqu’on trouve à un même nœud d’un œil flanqué de1 ou 2 boutons, ces boutons proviennent des yeux stipulaires.

Le poirier présente également des yeux stipulaires (Fig.2)

fig.2 Oeil principale

Sur une pousse vigoureuse de poirier, en période végétative, on observe : Dans la portion inférieure : les feuilles restent solitaires, sans œil visible à l’aisselle un peu plus haut : à chacune des feuilles il s’est développé 1 feuille plus petite et l’œil axillaire est visible.

Plus haut : 2 feuilles se montrent et les yeux axillaires sont encore plus visibles.

Enfin plus haut encore : 3 ou 4 feuilles sont formées à l’aisselle de la feuille normale et l’œil axillaire est très développé.

L’œil axillaire ainsi pourvu de 3 ou 4 feuilles très rapprochées, s’allonge un peu, d’1cm quelquefois et forme ainsi ce qu’on appelle : un jeune dard.

bourgeon à bois

Aux feuilles précédentes où l’œil est moins développé, c’est un dard en formation. Lorsque cet œil s’allonge ainsi (sur le poirier) ses 2 premières feuilles ne sont pas entrainées comme sur le pêcher et restent à la base, ce sont les petits yeux qui se trouvent à l’aisselle de ces deux feuilles qui constituent les yeux stipulaires du poirier. Comme chez le pêcher, ils appartiennent donc à l’œil axillaire normal lui-même, ils apparaissent dès que cet œil commence à se développer. Mais contrairement à ce qui se passe chez le pêcher, le développement de l’œil axillaire ne les déplace pas. Donc, lorsqu’on taille un rameau de poirier près de son insertion, il peut se développer un œil de chaque côté de la section.

Les pousses fournies par les yeux stipulaires étant plus faibles que celles de l’œil axillaire normal sont par suite plus disposées à fructifier, c’est pour obtenir ces ramifications plus faibles, qu’il faut « rabattre sur les stipulaires », c’est-à-dire à 5 ou 6 mm au-dessus de l’insertion du rameau. Cette taille se pratique pendant la période de repos et pendant la période d’activité de la végétation. À partir de la mi-juin notamment, sur des jeunes pousses de poirier de 25 à 30 cm de long et de ½ cm de diamètre, elle peut provoquer le développement des yeux stipulaires. Ce résultat n’est pas certain, il se peut que les yeux ne se développent pas ou qu’un seul croie. Sur un arbre jeune et vigoureux, il se peut aussi que ses yeux, au lieu de donner des pousses prédisposées à fructifier, donnent des pousses vigoureuses. On peut provoquer la naissance de celle-ci pour former la charpente du poirier ou du pommier, lorsque les ramifications existantes ne conviennent pas. Si l’on veut supprimer en même temps qu’un rameau, ses yeux stipulaires, il faut le couper tout contre la branche qui le porte.

Les feuilles à l’aisselle des qu’elles se trouvent les yeux stipulaires, sont appelés par extension abusive : feuilles de stipulaires -pincer sur les feuilles de stipulaires signifie donc : pincer les pousses anticipées au-dessus de leurs deux premières feuilles.

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Chapitre 2 : Fonctions des feuilles

Former et tailler les arbres fruitiers

1. Condition préalable de la fructification

C’est dans les feuilles que s’opère la synthèse de la substance organique nécessaire à l’entretien et au développement de la plante. Avec l’aide de la chlorophylle qui les colorent et des rayons solaires, cette synthèse s’effectue au moyen de substances minérales : gaz carbonique de l’air, au et autre matière puisée par les racines. Donc plus la surface foliaire végétale est étendue, plus il y aura de substances nutritives à sa disposition. La fraction de l’aliment organique non utilisée est mise en réserve par le végétal. Or une augmentation préalable des matières de réserve est pour la floraison, une nécessité impérieuse. Un feuillage suffisamment étendu et bien ensoleillé est nécessaire pour la fructification. Mais il importe que les matières de réserve ne soient pas constamment employées à des constructions nouvelles comme il arrive par exemple quand l’été est pluvieux et froid. C’est la raison pour laquelle il faut être circonspect pour les apports d’eau et d’engrais azotés aux arbres fruitiers, afin de ne pas favoriser la végétation d’une manière excessive et prolongée. Au contraire, pendant l’été chaud et sec, le développement des parties végétatives est entravé par la suite de pénuries d’eau, et se font alors des réserves nutritives abondantes favorables à la formation de boutons floraux. Les pousses courtes à allongement annuel faible et à parenchyme développé, propre à l’accumulation des matières de réserve, sont particulièrement fertiles. Le matériau nécessaire à la formation des fruits et des substances organiques qui s’y accumulent proviennent des feuilles. On peut constater que le volume des fruits augmente avec la surface foliaire (sans lui être toutefois proportionnel) leur qualité en dépend également. Les plantes rejettent dans l’air de grosses quantités de vapeur d’eau, les feuilles en émettent la plus forte proportion. L’eau ainsi perdue et remplacée par celle que les racines au sol. Il peut arriver que la quantité d’eau évaporée surpasse celle qui est absorbée. Cette insuffisance en eau peut être très préjudiciable à la plante, la réduction modérée du feuillage peut donc être dans certaines mesures favorables à la plante, dès que la réserve d’eau du sol risque de devenir insuffisante.

Fig.3 Coupe le partiel des feuilles
Fig.3 Coupe le partiel des feuilles

2.  Réduction du limbe des feuille :

Pour ralentir le développement d’une pousse, pour prévenir par exemple l’allongement des pousses anticipées du pêcher, on enlève la moitié supérieure du bouquet de feuilles qui les terminent (Fig.3). Les entre-nœuds recevant alors moins de matériaux restent courts et leurs premiers yeux restent ainsi voisins de la charpente. Chaque œil axillaire est alimenté par la feuille à l’aisselle de laquelle se il se trouve ; pour éviter sur les jeunes pêchers, le développement en pousses anticipées des yeux qui doivent servir à l’année suivante, à commencer la charpente, ont réduit la moitié ou au tiers de leur étendue, le limbe des feuilles correspondantes (dès que la croissance en est achevée). Pour diminuer la vigueur d’une pousse trop forte, on conseille de supprimer la moitié du limbe de ses feuilles, dans sa partie moyenne.

3. Effeuillage

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– Coupe des feuilles

Pour aider à la coloration, maturation, augmentation de saveur et qualités des fruits, en enlèvent, 15 jours avant la récolte, les feuilles qui privent les fruits de rayons du soleil direct. (Les fruits doivent avoir atteint leur grosseur) ne pas découvrir les fruits d’un seul coup, mais graduellement, et par temps couvert de préférence.

L’effeuillage était recommandé conjointement au pincement, en automne, pour accumuler la maturation des rameaux, surtout si le temps et pluvieux. Également pour affaiblir une branche trop forte.

Mais il ne faut pas oublier qu’en supprimant une feuille, on peut faire avorter l’œil qu’elle nourrit, on affaiblit tout au moins et d’autant plus qu’il est éloigné de sa formation complète.

En tout cas, il importe de ne pas arracher les feuilles, mais de les couper en laissant le pétiole

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4. Ébourgeonnement :

L’ébourgeonnement consiste à supprimer les jeunes pousses inutiles ou nuisibles quant au

Fig.4 : Ébourgeonnement e : pousse à supprimer

but à atteindre.

La réduction du nombre de pousses est favorable à celles qui restent, car elle en facilite l’éclaircissement et ménage la sève brute à leur profit. Ne pas ébourgeonner trop tôt les arbres jeunes et vigoureux, afin de ne pas communiquer un excès de vigueur aux pousses destinées à fructifier. Ne pas ébourgeonner trop en une seule fois, pour de pas trop perturber la vie du végétal, enlever d’abord les pousses visibles aux pousses à conserver trop faible, puis plus tard, celles dont la suppression risquerait de leur donner trop de force. Lorsque l’arbre a des yeux multiples (pécher) pour établir une branche fruitière, on conserve la pousse plus faible d’un œil stipulaire (si par exemple et se trouve sur la face supérieure d’une branche horizontale) et on conserve la pousse la plus forte, si elle doit constituer le prolongement d’une branche de charpente ou si elle se trouve sur la face inférieure d’une branche dirigée horizontalement.

Pour les arbres fruitiers à noyau sujet à la gomme, et bourgeonnement dépassement offre un avantage sur la taille d’hiver, au point de vue de la cicatrisation plus rapide qu’en la végétation est actif.

Mais l’ébourgeonnement en révisant la surface foliaire, affaiblit l’arbre et la branche qui le subissent. Donc, commencer par les branches les plus fortes. Ébourgeonner tardivement les branches les plus faibles ou même pas du tout s’il est indispensable de les fortifier. De même, ébourgeonner modérément les arbres très fertiles, ce qui manque de vigueur ou âgés.

    1. Les branches verticales : sur l’œil de devant ou à défaut sur un œil de derrière.
    2. Les branches obliques ou horizontales sur l’œil de dessous.
    1. Basses-tiges.
    2. Demi-tige.
    3. Haute-tige

    5. Pincement :

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    pincement d'un bourgeon
    pincement d’un bourgeon

    L’ébourgeonnement consiste à supprimer avec l’ongle, l’extrémité herbacée d’une pousse en voie de croissance. Il en modère la vigueur et arrête momentanément son développement. En l’applique également aux branches fruitières, qui ne doivent pas végéter avec exubérance.

    On considère 2 croissances : terminale et intercalaire (ou élongation des entre-nœuds). Le pincement supprime la croissance terminale, mais laisse subsister la croissance intercalaire. Les entre-nœuds sont d’autant plus éloignés de leur longueur définitive qu’ils sont voisins du sommet de la pousse. En principe, on ne pince pas les pousses de prolongement de branches charpentières, car elles doivent être plus vigoureuses que les autres pousses de la même branche. Exception : lorsque le maintien de l’équilibre l’exige ou lorsque la partie inférieure de ses branches se dénude trop. Mais il faut passer cours, sur les stipulaires, les pousses voisines de ces pousses de prolongement, car elles les concurrencent.

deuxième pincement après 5 à 6 semaines

Le pincement doit être successif : d’abord les pousses vigoureuses seules (celles de la partie supérieure des branches ou qui naissent sur la face supérieure des branches horizontales) puis les pousses des branches de charpente les plus fortes. Sur les branches faibles, passer seulement les pousses voisines de pousses terminales. Le pincement maintient donc l’équilibre entre les diverses parties de l’arbre, cependant, ne pas en abuser, le pratiquer à bon escient.

Plus le pincement et cours, plus il est affaiblissant. Le pincement permet de prévenir la formation des gourmands, en le commençant de bonne heure et en le répétant autant de fois qu’il est nécessaire sur les pousses qui se montrent exceptionnellement vigoureuses. Il peut être également favorable à la plante lorsque le sol et desséché au point de ne pas pouvoir compenser la perte d’eau causée par la transpiration des feuilles. Il favorise alors la croissance des pousses non passées, en ménageant la sève brute à leur profit.

Il excite le développement d’yeux qui sans lui resterait en sommeil. On y a recours pour faire développer de courtes ramifications aptes à fructifier. Comme la vigueur des pousses et d’autant moindre qu’elles sont plus éloignées de la coupe, il doit être assez long pour produire ses ramifications, sans risque de les faire « partirent à bois ».

Pincement des bourgeons accompagnant un fruit

Si le pincement n’est ni trop court ni trop long. Les yeux inférieurs des pousses gonflent seulement, il s’y produit une accumulation de matières nutritives, donc favorables à la fructification. Cependant, des pincements trop souvent répétés sont nuisibles en ce sens, qu’en supprimant fréquemment des feuilles en pleine activité et en provoquant le développement prématuré de bourgeons, ils ne permettent pas à l’arbre de constituer des réserves alimentaires.

Les pousses anticipées dont le pincement provoque le développement se forment d’autant plus lentement que les yeux sont plus éloignés de leur complète formation, donc, lorsque le pincement est hâtif et qu’il est pratiqué plus près de l’extrémité des pousses.

Si le pincement est tardif et s’il porte sur la partie déjà consistante des pousses, les yeux conservés, étant bien formés, ne tardent pas à se développer. Toutefois le pincement tardif en été (végétation ralentie) offre l’avantage que l’on ne redoute plus l’exubérance et la formation de ramifications nombreuses et vigoureuses, de sorte qu’il peut être plus court et favorise davantage la production fruitière.

Ce pincement tardif est plutôt une « taille en vert » ou taille d’août.

Le pincement favorise également l’accès de la lumière, surtout sur les parties inférieures des cours soit de voisines et rend aux feuilles qui se trouvaient ombragées toute leur activité assimilatrice.

Le pincement actif peut également prévenir de la chute des jeunes fruits.

pincement du pommier

On pince la pousse terminale de chaque coursonne, à 15 cm de longueur, au-dessus de trois feuilles bien formées (non compris les petites feuilles, f, de la base) ensuite se développe un faux bourgeon qui est lui-même pincé à deux feuilles en b, ainsi de suite en c, ce qui produit trois pincements, ce qui a pour effet de refouler la sève sur les dards afin de les faire grossir.

6. Taille

:

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Elle sert à obtenir une forme régulière. Elle assure un meilleur éclairement de l’arbre, en supprimant les rameaux superflus et en raccourcissant méthodiquement ceux qui sont utiles. De plus on limite ainsi la production fruitière et en provoque la formation de rameaux fertiles le plus près possible des grosses branches ou de branche charpentière.

Pincement sur un arbre peu vigoureux pincé en p à 8 feuilles bien formées, retranchés en r.

Donc fruits plus gros. Elle régularise la production, par la suppression des rameaux fruitiers en excès et en favorisant la formation de nouveaux. L’affaiblissement causé par la taille intéresse spécialement la ramification à laquelle on l’applique. Ainsi pour équilibrer les branches charpentière. On taille plus court les plus fortes et les plus longs et pas du tout les plus faibles si un arbre est fragile, taillez long (pour lui laisser un feuillage plus étendu). Plus rendait cours à rameaux, moins il produit de pousses et plus celles-ci sont vigoureuses. Ainsi pour garnir les branches charpentières fortes de bonne coursonnes, les espèces de vigoureuses plus court que celles qui sont davantage.

Quand on a vu la fructification, il s’agit le plus souvent de faire développer à la base d’un rameau, des pousses faibles ou peu vigoureuses, propres à fructifier. Il faut tailler d’autant plus long que le rameau et l’arbre sont rigoureux. La taille varie avec le climat : plus courte (petites pousses riches en matières de réserve) la taille provoque le développement d’yeux qui sans elles resteraient latents. La pousse la plus forte est fournie par l’œil qui est juste au-dessous de la taille et on le dénomme « œil de tailler ». La différence est encore plus grande si la taille confère à l’œil qu’elle rend terminal, un supplément de géotropisme.

La taille de fin d’automne favorise le développement plus précoce des feuilles, applicables aux arbres faibles ou âgés. Pour les arbres vigoureux, ainsi que les branches fortes, taillez tard au printemps. Pour que la plaie de taille se ferme de bien, il faut qu’elle soit voisine d’un œil, pas trop cependant, elle risquerait de l’affaiblir (œil éventé).

Taille normale des arbres fruitiers : 3 ou 4 mm au-dessus de l’œil. Pour la vigne, tailler à 1 cm. La coupe doit être opposée à l’œil et de directions obliques à celle du rameau. La surface des plaies doit être unie et non rugueuse (comme celle produite par une scie) éviter de tailler lorsque la sève s’écoule par les coupes, ce qui se produit au printemps, avant l’épanouissement des feuilles, ou alors choisir un temps sombre et frais intentionnellement pour la vigne, on peut la tailler lorsqu’elle1- bonne coupe ; 2-mauvaise coupe ; 3-coupe sur les lignes ; 4-taille à onglets ; « pleure », car les yeux de la base des sarments que l’on conserve, s’épanouissent alors plus tardivement, ce qui peut suffire à les préserver des gelées printanières.

Les deux meilleures époques de taille sont le début de l’automne et la fin de l’hiver. La fin de l’hiver est d’ordinaire préférée, les grands froids ne sont plus à redouter, l’activité vitale étant proche, la cicatrisation des coupes et rapide. Celle-ci est d’autant plus rapide que les rameaux sélectionnés sont jeunes. Sur les arbres à noyau, craignant « la gomme » limitée autant que possible la taille aux rameaux de l’année.

taille en vert avec 2 pousses à bois en haut et un dard à la base
taille en vert avec 2 pousses à bois en haut et un dard à la base

Plaies un peu importante : recouvrer de mastic à greffer, à cicatriser ou de goudron. Badigeonner avec une solution de sulfate de cuivre à 2% les coupes provenant de ramifications mortes, puis recouvrir d’un enduit antiseptique comme le goudron. On taille non seulement pendant le repos hivernal, mais aussi pendant la période de végétation active. On l’appelle alors « taillés en verts » contrairement à la « taille en sec ».

traitement de la coursonnes dont les trois yeux ont donné naissance à des pousses à bois

Plus la « taille en verts » est tardive, moins elle est préjudiciable au végétal. Son action est immédiate, de plus on est guidé dans son exécution par le premier développement des diverses parties de chaque coursonnes, on peut prévoir ses répercussions avec plus de certitude que dans la taille d’hiver.

La taille en verts consiste essentiellement à opérer, sur les branches fruitières, les suppressions nécessaires pour faire naître ou favoriser en ménageant la sève à leur profit, les ramifications les plus propres, par leur constitution et leur position, à la production du fruit. Une taille en vert très tardive, effectuée en septembre, peut être courte sans risque.

On l’utilise aussi pour rajeunir les vieilles coursonnes, lorsque vient à apparaître une nouvelle pousse à leur base.

traitement de la coursonnes dont deun oeil évolue en dard
traitement de la coursonnes dont l’oeil évolue en dard

7. Sève Brute :

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La Sève ascendante, s’élève de la racine aux feuilles. La transpiration des feuilles assure la continuité du mouvement ascensionnel. C’est la justification des expressions « tire-sève », « appel-sève » qui désigne les jeunes pousses des branches fruitières et surtout leur pousse terminale.

Il n’est pas indifférent pour un organe, que la sève puisse y parvenir, et à parcourir un trajet court ou long. Plus le trajet est court, plus rapidement il est alimenter et les plus et plus

promptement les pertes d’eau qu’il éprouve par transpiration sont couvertes. De la sorte, la portion extrême d’un cordon horizontal et moins vigoureux, donc plus apte à fructifier que celle qui suit immédiatement le coude et qui reçoit la sève brute avant. Ainsi, les branches horizontales d’une Palmette sont plus vigoureuses et plus rebelles à fructifier au voisinage de l’axe que vers leur extrémité, où apparaissent surtout les fleurs essais par la que le dessèchement de ces sortes de palmette commence. De même, la vigueur des branches de charpente verticale d’un « candélabres » va en diminuant. La sève brute est transportée par les vaisseaux, puis lorsqu’ils sont obturés (par l’âge) par les couches de ligneuse les plus extérieurs c’est-à-dire les plus jeunes l’aubier.

8. Entaille :

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Faite pour entraver l’ascension de la sève brute. Pratiquée au-dessous d’un œil qui reste stationnaire, elle peut le faire développer. Également au dessus d’une branche ou rameaux faible. On peut la remplacer par « à très de scie ». On peut lui donner la forme d’un chevron. À ne pas faire sur les arbres sujets à la gomme. Remplacer alors par l’incision transversale sans enlever le bois. Si au contraire on veut empêcher une branche de prendre trop de vigueur, on pratique l’entaille au-dessous, sur son empattement même (on peut la renouveler, s’il n’y a pas eu résultats).

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9. Sève élaborée :

Ou Sève plastique, destiné à l’alimentation de la plante entière, elle se rend des feuilles où elle est produite, aux divers foyers de croissance, par les tubes criblés du libère (parti de l’écorce)

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10. Incision annulaire :

Fig.7 i : incision annulaire
Fig.7 i : incision annulaire

L’incision annulaire consiste à enlever un anneau étroit d’écorce, durant la période

de grande activité cambiale. Le bois étant mis à nu, et l’apport de l’eau et l’aubier se

dessèche plus ou moins. Elles arrêtent la sève élaborée, il se produit au-dessus de l’incision, une accumulation de matière de réserves. Ce qui prédispose cette partie du végétal à la fructification. De plus, les fruits crosseront et mûriront plus rapidement. Mais cette incision et fatale aux rameaux qui l’a subie, on ne doit donc inciser un rameau que lorsqu’il est possible de le sacrifier tout entier.Toutefois, l’inconvénient est moindre sur des sujets très vigoureux et lorsqu’elle est assez étroite pour se refermer l’année même de son exécution. Pour les poiriers greffés sur « franc » ou trop vigoureux, en conseil pour les mettre à fruits, l’incision annulaire à la base de chaque branche charpentière ou même à la base du tronc. À ce moyen violent, on peut se substituer celui qui consiste à produire un étranglement au moyen d’un anneaux de fils de faire qu’on laisse ensuite à demeure. Mais ce procédé entrave le développement des arbres.

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11. Incision longitudinale :

L’incision longitudinale consiste à couper en long l’écorce d’une tige ou branche, sans attaquer l’aubier, peu de temps avant l’épanouissement du feuillage. On utilise pour diminuer la pression de l’écorce sur le cambium et accélérer ainsi l’épaississement rapide des tiges ou branches. Par suite, l’ascension de l’eau est rendue plus abondante ce qui favorise à la fois le développement des yeux, l’assimilation chlorophyllienne et la croissance. Pour fortifier une branche trop faible, en l’assise sur toute sa longueur pour faire grossir une tige en l’incise longitudinalement pour provoquer le développement d’yeux stipulaire l’attend d’une branche fruitière, qu’on a rabattue sur son empattement, on conseille de pratiquer à deux, au début du printemps, une incision longitudinale de 12 à 15 cm. Enfin de telles incisions sont efficaces pour combattre la gomme, sur les arbres atteints de cette maladie.

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12. Géotropisme :

Action de la pesanteur sur les plantes, se manifeste par des courbures, il est positif sur les racines, négatifs sur la tige. C’est sur elle que son effet est le plus grand, il va en s’affaiblissant sur les ramifications de divers ordres. Ainsi : géotropisme partiel sur les branches primaires qui ont une direction oblique est nul sur les rameaux secondaires, tertiaires, etc… Qui semble dépourvu de « géotropisme » (sensibilité à la pesanteur). Mais il importe de remarquer qu’un rameau doué de géotropisme partiel, acquiert le géotropisme total si on supprime la tige principale au-dessus de lui, il se redresse alors peu à peu, pour se placer dans le prolongement de la tige. De même un rameau secondaire devient géotropique si l’on supprime le rameau primaire qui le surmonte ou si l’on donne à ce rameau primaire une obliquité plus grande que son obliquité naturelle. Ainsi les gourmands qui croissent sur la face supérieure des grosses branches, dont l’inclinaison est devenue plus grande pour différentes raisons (poids des ramifications ou des fruits).

Lorsqu’on fixe une tige horizontalement est ramification de sa face supérieure qui normalement devrait être oblique, je dirige vers le zénith, de même que celle de la face inférieure : elles sont donc pourvues de géotropisme. Tout rameau qui a achevé sa croissance cesse d’être sensible à la pesanteur. Or la pesanteur exerce une action notable sur la croissance, de sorte que l’inégalité de vigueur d’une tige suivant sa direction, lui est due. La direction la plus favorable à la croissance, et la direction verticale ascendante, la plus défavorable est en l’opposé. Pour La racine, c’est le contraire. Ainsi pour les boutures, position verticale plus favorable. Sur une tige horizontale les rameaux devenus le géotropique bénéficient d’une augmentation notable de développement capable de nuire a la mise à fruits. Si l’on coupe une tige, la pousse qui est immédiatement au-dessous de la section devient géotropique et croit beaucoup plus vigoureusement. De même, la tige étant coupée, si l’on dirige horizontalement ou obliquement les deux dernières ramifications, les pouces qui naissent près de la bifurcation sont très vigoureux (par supplément de géotropisme).

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13. Courbures :

Les courbures que l’on fait subir aux tiges et aux branches ne confèrent pas aux yeux qui les précèdent un surcroit de vigueur, il est réservé aux yeux de leurs surfaces convexes, lorsqu’elle est tournée vers le zénith, action attribuée au géotropisme et non à une entrave à la circulation de la sève, comme on l’admet communément. Le bouclement des branches de charpente recommandée pour ralentir le court de la sève brute chez les arbres très vigoureux (pêcher surtout) a pour effet d’accroître le trajet que la sève à parcourir et c’est essentiellement de cette façon qu’il agît.

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14. Suppression des fleurs ou des fruits :

La fructification affaiblie les arbres, ainsi on en a pour la preuve dans ce fait que lorsqu’ils sont abandonnés à eux-mêmes, les arbres fruitiers ont des récoltes successives très inégales. À une récolte abondante succède une récolte faible voire inexistante. Aussi, lorsqu’il s’agît de fortifier un arbre, une branche ou un rameau, on les prive de leurs fleurs ou de leurs jeunes fruits. Également pour favoriser le grossissement des fruits, on en réduit le nombre. Mais comme diverses causent naturelles peuvent occasionner la chute des fruits, il me faut éclaircir que progressivement à mesure que disparaissent les risques auxquels ils sont exposés. On supprime d’abord les fruits anormaux, ce qui sans attaquer par les insectes qui songeaient dans pour leurs voisins mieux conditionner.

Sur le poirier : ce sont les fleurs latérales de la fluorescence qui ont tendance à donner les plus beaux fruits.

Sur le pommier, c’est la fleur centrale. Sur ces arbres, on laisse en moyenne un ou deux fruits par coursonnes, un peu plus sur les variétés d’été.

Sur le pêcher, en laisse beaucoup plus de fleurs que l’on demande de fruits et si les circonstances sont favorables à la fructification, on supprime ensuite une partie des jeunes pêches. La formation du noyau est critique est beaucoup de fruits tombe, donc attendre que cette période soit passée pour faire les suppressions. Conserver en aout deux fruits par coursonnes et moins à mesure que l’arbre vieillit.

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Chapitre 3 : Forme des arbres fruitiers

Former et tailler les arbres fruitiers

Dans les formes étagées pour lutter contre la tendance naturelle qui fait que les étages inférieurs s’affaiblissent au profit des supérieurs, il est important d’établir solidement ses étages inférieurs avant de poursuivre la formation de la charpente. Les favoriser en taillant long leurs prolongements et leurs ramifications. Les branches de charpente doivent porter des rameaux fruitiers sur toute leur longueur en est donc obligé temps que se poursuit leur formation, de raccourcir suffisamment chaque année leur rameau de prolongement afin de provoquer le développement de leurs vieux latéraux et obtenir des pouces assez forte. Cette taille varie avec la vigueur de l’arbre, d’autant plus courte, que celle-ci est moindre. Enfin, elle doit varier avec la direction de la branche de charpente : la direction verticale, et favorable à leur élongation, est peu propice à la ramification.

La direction oblique, les plus favorables. La direction horizontale est la plus propice. En conséquence, on retranche (au minimum) la moitié des prolongations des branches verticales et un tiers des branches obliques et très peu ou pas du tout les horizontales.

Pour que les branches de charpente soient aussi droites que possible, on doit tailler :

Lorsque les branches de charpente approchent de la longueur qui leur est assignée on leur applique des tailles courtes de manière à les allonger annuellement de 8 à 10 cm.

On ménage un intervalle de 30 cm environ entre les différentes branches de charpente.

Les coursonnes doivent être de vigueur moyenne pour remplir leur but ou qui est de fructifier.

La direction des branches de charpente fait varier leur géotropisme, ce qui favorise plus ou moins leur développement et leurs croissances. Leurs tailles doivent donc tenir compte de cette direction.

Les coursonnes doivent être tenues courtes, afin que les fruits soient toujours le plus près possibles de la charpente. Ils sont ainsi mieux alimentés et moins secoués.

Pour lutter contre la tendance à l’affaiblissement des étages inférieurs, il faut tailler et pincer le long les coursonnes les moins favorisés.

En principe, les coursonnes doivent être simples, après la taille, c’est-à-dire non bifurquées. Enfin les coursonnes doivent être suffisamment espacées (12 à 15 cm).

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Culture en espalier

Les murs entravent les rayonnements nocturnes et protègent des gelées blanches.

La culture en espalier est également recommandable pour les arbres sujets à certaines maladies telles : la clope du péché, la tavelure du poirier surtout pour les « Doyenne d’hiver » et le pommier « calville blanc».

Ne pas oubliait de planter les espaliers à une certaine distance des murs (10 à 15 cm)

– Forme à branche de charpente horizontale (toute son palissées)

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15. Cordon horizontal.

palmette horizontales
palmette horizontales

La tige est courbée à 40 cm du sol pour être dirigé horizontalement on procède à l’opération au printemps qui suit la plantation. On fixe la jeune tige à un tuteur

vertical à palmette horizontales 10 cm environ au-dessous du niveau qu’on lui a assigné, on Lecourbe progressivement et en attache à un fils de faire disposer à cet effet. S’il s’agît de sujet difficile courroux des, en le tailler à la hauteur voulue, sur l’œil de côté, dont on dirige la pousse horizontale.

Cette forme favorise la ramification, celle de la face supérieure (géotropisme), surtout celles qui sont les plus rapprochés de la courbure. On conseille de supprimer ces coursonnes ou tout au moins de les tailler plus forte sur leur empattement en vue d’utiliser à leur place, les pouces plus faibles de leurs yeux stipulaire. (Il n’est pas de nécessaires de raccourcir chaque année, le prolongement de la branche de charpente). Cette forme convient aux essences fruitières a développement restreint ; avec une espèce vigoureuse les coursonnes risqueraient d’être infertile parce que trop vigoureuse. Elle convient aux pommiers greffés sur « paradis ». Au poirier greffé sur « cognassier ». Distancé les pieds de trois ou 4 cm (en ligne) suivant leur vigueur présumée. Le cordon horizontal fructifie promptement (deuxième année) et produits de beaux fruits. Nota : dans un terrain en pente, le cordon ne doit pas être dirigé vers la vallée mais en sens inverse. Lorsque le cordon horizontal n’offre pas un développement suffisant en égard à la vigueur de l’arbre, on forme de bord a opposé ou parallèle distant de 50 cm.

Nota : dans un terrain incliné, le cordon bilatéral ne doit pas être dirigé suivant la pente, mais transversalement à celle-ci.

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16. U. Simples

Cette forme se comporte qu’une tige de 30 cm (haut) surmonter de deux branches de charpente. Couder et redresser verticalement distante entre elles de 30 cm pour le poirier et le pommier et de 50 cm pour le pécher. Faciles à équilibrer. Pour établir de bonnes coursonnes (la direction verticale des branches de charpente ne les favorisant pas) il importe de raccourcir suffisamment chaque année, le prolongement de ces branches de charpente. Ce qui d’ailleurs favorise les yeux de leur parti inférieur.

L’U et de formation rapide est facile. On rabat d’abord la tige à 30 cm du sol, au-dessus de deux yeux latéraux opposés. Pendant la végétation, on supprime les pouces inutiles et on palisse horizontalement puis verticalement les deux pouces qui formeront la tranche un de charpente.

Chaque année, ont réduit le prolongement vertical de ses branches de un tiers de leur longueur. On profite de la taille pour les équilibrer. La hauteur de l’U varie de 1 mètre 50 à 2 mètres. Cette forme convient aux arbres détendue limitée : pour les paradis, poirier sur cognassier.

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17. Palmette Verrier

Plus facile à équilibrer que l’U double. Présente également des avantages sur la palmette à branches horizontale pour la former : on taille la tige à 30 ou 35 cm du sol, au-dessus de trois yeux, le supérieur destiné à prolonger la tige, doit être placé,

palmette verrier
Palmette verrier

de préférence, sur sa face antérieure, et les deux autres qui fourniront le premier étage, seront situés sur le côté. Puis redresser verticalement lorsqu’elles auront une longueur suffisante. Ces pouces sont ordinairement moins vigoureuse que celles fournies par l’œil de taille (géotropisme) il faut donc s’attacher à fortifier par des tailles de renforcement ce premier étage, et ne jamais chercher à en former un deuxième avant que le premier ne soit constitué et notamment, avant que ses branches n’aient dépassé le niveau auquel doit être établi le deuxième étage.

Si le premier étage est insuffisamment développé, il est bon d’attendre deux ans, avant de former le deuxième est de se borner, à la deuxième taille, à rabattre le prolongement de la tige, ne lui en descend que 5 mm de longueur.

Pour prévenir le défaut d’équilibre entre le premier est le deuxième étage (qu’il finirait par être fatal au premier) il importe à la taille, de raccourcir davantage les prolongements de l’étage supérieur, de manière qu’après cette opération, les lignes droites passant par les extrémités de prolongement fourni par un V très ouvert. Ont donnes à la palmette Verrier 2 mètre 50 hauteur. La palmette Verrier convient bien au péché et au poirier. Elle est supérieure aux autres formes plates.

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18. Palmette à branches oblique.

Cette forme présente un V plus ou moins ouvert. Il se compose d’une courte tige verticale terminée par deux branches de charpente oblique. Les branches des pieds voisins s’entrecroisent et délimitent des losanges. Pour obtenir cette forme ont coupé la tige à 25 cm au-dessus de deux yeux latéraux. Pendant la végétation, on palisse obliquement les deux pouces qu’ils fournissent, on les équilibres si nécessaires. Chaque année, chaque prolongement est taillé aux 1/2 de sa longueur.

L’intervalle entre les pieds et de 80 cm cette forme néglige qu’une installation peu coûteuse. On l’obtient facilement et rapidement. Il est aisé d’équilibrer les deux bras, elle très productive, si on de l’applique qu’à des arbres à moyenne extension.

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19. Formes libres. Gobelet

Est formé de branche charpentière plus ou moins incliné, représentant approximativement un cône renversé, la pointe en bas. Le gobelet s’applique à un grand nombre d’arbres. Il est porté par un tronc de hauteur variable :

il est plus ou moins évasé, comprend un nombre variable de branche charpentière (suivant vigueur et l’extension de l’arbre considéré) : 3 à 6, 8 à 10, 12 à 16 (petit, moyen ou grand développement). Les gobelets à petit développement peuvent être obtenus en une seule fois, en rabattant la tige au-dessus du nombre d’yeux convenables. On pratique, au-dessus des yeux inférieurs, une entaille, où il s’agit d’arbres fruitiers à noyau une simple incision transversale. Pendant la végétation, on enlève de très bonnes heures, les pouces inutiles. Les tailles suivantes ont pour but de faire ramifier les branches charpentière. Si toutes ces branches sont à peu près d’égale force, on les taille à la même hauteur, autant que possible sur l’œil extérieur, en ne conservant, chaque année, que les un tiers de leur prolongement et la demie s’il s’agit du péché. Si les branches sont d’inégales forces, on ramène la plus faible au un tiers et en raccourci davantage les plus forts. À mesure que l’arbre proche de sa taille finale (2 mètres à 2,50 mètres) ont réduit progressivement l’allongement annuel des branches charpentière afin de prévenir la dénudation de leur parti inférieur. Pour donner à l’arbre une forme régulière et espacée convenablement les branches, ont fixé celle-ci à des cercles en bois disposés à l’intérieur est maintenu par des tuteurs.

Les gobelets à moyen et grand développement s’obtiennent en dédoublant une ou plusieurs fois, les branches charpentière par une taille au-dessus de deux yeux latéraux. Cette bifurcation peut être également obtenue par le pincement, durant la période végétative, sur les arbres très vigoureux. Sur le pourtour du gobelet, les branches Charpentières doivent être distantes de 30 à 40 cm. Lorsqu’un intervalle plus grand se présente, on n’y établit une nouvelle branche charpentière au moyen d’un rameau qu’on choisit sur la plus vigoureuse des branches de charpente voisine. Avec le gobelet simple à trois branches par exemple, on arrive à donner aux demis et haut de tiges une extension suffisante, en garnissant latéralement ces branches primaires de branche secondaire d’autant plus courte qu’elles sont plus voisines du sommet. S’il s’agit d’arbres plus vigoureux, en établit sur chacune des branches charpentière primaires dites mères, et en avant de sa bifurcation, une branche entière secondaire, moins grosse et moins longue qu’elle, dite sous mère qui, après s’en être écarté de 30 ou 40 cm huit et à peu près parallèle.

Aux arbres très vigoureux, on peut encore donner la forme suivante : les 5 ou 6 branches de charpente principal, sont garnis latéralement, tous les 40 cm, de sous mères oblique, dirigée vers l’extérieur qui ne se superpose ni ne se croisent. À leur tour, si sous mères sont pourvus, sur les côtés, tous les 30 ou 40 cm de branches de charpente de troisième ordre, dites « latéral » mères , sous mères et latérales sont régulièrement garnies de coursonnes.

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20. Forme Bateau

Appliquée surtout aux pêchers, difficile a équilibrer

Chapitre 4 : Le Poirier

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Variétés très rigoureuses : Beurré d’Ananlis, Beurré Diel*, Beurré Hardy, Conseiller à la cour, curé, Doyenne de comice, Le Lectier , Triomphe de jodoigne…

Variétés vigoureuses : Beurrez Bachelier* et Giffard, Bergamote Espéren, Charles Ernest, Doyenne d’Alençon, duchesse d’Angoulême, Comtesse de Paris.

Vigueur moyenne : beurré Bretouneau, Dumont, Duperfin et de Naghin, André Delaporte, Bon chrétien, Williams, de Tongre, Doyenne d’hiver*, Louise Bonne*, passe Crassane, Olivier de Serres.

Variété faible : Beurré d’Angleterre, Clairgeau, Belle d’Angevine, Doyenne de juillet, Épargne, Mme Treyve, passe-Colmar.

Les variétés marquées d’un Astérix sont sujettes à la « tavelure »l’abri d’un mur, surtout exposées à l’est, convient particulièrement à ces variétés il est recommandé d’en ensacher les fruits.

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21. Porte-greffe

Le franc au poirier de semis fournit les arbres les plus vigoureux. Convient aux tiges, en outre dans les terrains calcaires et partiellement secs.

On peut le donner comme support aux variétés faibles.

Sur cognassier, moins vigoureux, s’accommode de formes plus réduites, il provoque une fructification plus prompte et une production abondante de fruits plus gros et meilleurs, malheureusement, ce sujet ne convient pas partout

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22. Forme adopté pour les poiriers

On adopte l’U simple ou losange pour variétés faibles, l’U double ou mieux palmette verrier pour les «moyennes vigueurs ». La palmette verrier tranche pour les rigoureuse. En plein air, le fuseau pour les variétés faibles moyennes. Gobelets et pyramides pour variétés vigoureuses.

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23. Taille des coursonnes

Ne pas tailler le poirier l’année de sa plantation, attendre l’année suivante pour obtenir les pousses vigoureuses que nécessite la charpente.

dard
dard
dard sur brindil
dard sur brindille

Floraisons normales sur le dard et la brindille. Dard : apparaît à l’aisselle d’une feuille sur une pousse vigoureuse de l’année. Chaque année, le dard grossit et s’allonge. L’œil terminal et pointu est demeures à l’état de vie latente. On détermine son âge en comptant les zones de rides annulaires. L’œil du dard, s’il évolue normalement fini par se transformer en bourgeon à fleur ou bourgeons mixtes; il prend le nom de lambourde. (On dit alors qu’il est couronné).

Lambourde
Lambourde

On doit s’attacher à provoquer cette transformation du dard en lambourde. Si un dard naît sur une brancheentière verticale, il peut se paraître par manque de vigueur. Pratiquez alors une incision transversale au dessus de lui et une courte longitudinale

Lambourde
Lambourde

immédiatement au-dessous. Si au début de la formation, le dard s’allonge d’1 cm au plus, il n’a pas de rides et prend le nom de «dard lisse».

Lambourde
Lambourde

Il est lui aussi prédisposé à fructifier, il est plus vigoureux, sa transformation en lambourde est ordinairement plus rapide, il fleurit quelquefois l’année qui suit son apparition, il peut également arriver qu’un dard lisse retardé devienne ridé et inversement.

Dard lisse
Dard lisse

Brindille : elle fructifie facilement en raison de son peu de vigueur, parfois son œil terminal se transforme en bouton l’année même de son apparition et donne du fruit l’année suivante. Sur un arbre très vigoureux.

Brindille
Brindille

Si les dards et brindilles sont rares, on ne taille pas ces dernières. Surtout si elles ont moins de 15 cm. Si elles sont plus longues et que leur œil terminal ne soit pas encore transformé en bouton, plutôt que de les tailler, (ce qui pourrait faire naître des pouces plus ou moins vigoureuses), il est préférable de les arquer, leur extrémité dirigée vers le sol au cas ou une pousse se développe sur une brindille, la passer, puis la retrancher sur son abattement, à la taille suivante. Les yeux de la brindille ce change successivement en bouton à partir de son extrémité supérieure. En profiter pour la raccourcir, chaque année, au-dessus du bouton le plus élevé. S’il y a suffisamment de Dar et de lambourde pour amener une production normale, tailler les plus longues brindilles au-dessus de deux ou trois yeux visibles surtout sur les arbres très faibles, pour une fructification trop abondante serait funeste.

Bonne exemple de taille sur pommier et poirier
Bonne exemple de taille sur pommier et poirier

Règle d’or pour tailler un poirier ou un pommier :

Garder au maximum 10 bourgeons à fruits par mètre de charpente soit un bourgeon tous les 10 cm en faisant en sorte de toujours garder celui qui se trouve le plus près de la charpente et par la suite laisser au maximum trois fruits afin d’obtenir une belle production.

Les branches charpentiere doivent être bien espacées afin que la lumière pénètre bien dans toutes les parties de l’arbre, n’hésitez pas à supprimer toutes les branches qui s’entrecroisent

Bonne exemple de taille sur pommier
Bonne exemple de taille sur pommier

Une coursonnes doit pouvoir comporter au minimum un bourgeon à fruits, un à trois dards et deux à cinq yeux à bois selon la vigueur de l’arbre.

Un rameau développé pendant la saison de végétation précédente, sur une branche charpentière. C’est une nouvelle coursonnes. Si on retranche de cette coursonnes, une certaine portion, avant le départ de la végétation, on excite au développement des yeux qui sans cette ablation pourraient rester au repos.

Taille à 3 yeux sur pommier
Taille à 3 yeux sur pommier

La vigueur des pouces ainsi données, va en diminuant à mesure qu’elle s’éloigne de la coupe. Sur un arbre de vigueur moyenne : la pousse la plus rapprochée de la coupe sera la plus longue est la plus grosse, la suivante plus faible et la troisième sera un dard, or c’est le résultat que l’on recherche.

coursonne portant deux rameaux
coursonne portant deux rameaux

On voit donc, que pour l’obtenir, le rameau considéré doit être taillé au-dessus de trois yeux au moins. Une taille trop courte et donc contraire à la fructification pas de règle fixe pour la taille, elle dépend de la vigueur de l’arbre et de celle de la coursonnes. En moyenne : Entre 2 et 5 yeux.se baser sur les effets des tailles précédentes.

Ne tenir compte à la taille que des yeux bien visibles.

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24. Cas de taille

coursonne portant trois rameaux
coursonne portant trois rameaux

1. À la suite de la taille précédente, aucun dard ne s’est formée,(taille trop courte en égard à la vigueur de la coursonnes)

on conserve le rameau inférieur le plus voisin de la charpente, on lui laisse un nombre d’yeux un peu plus grands qu’à la taille précédente.

Exemple de taille 1

2. Ou bien, on taille le rameau supérieur à un œil et les deux autres sur leur empattement pour faire développer leurs yeux stipulaire.

Exemple de taille 2

3. Si un dard apparaît sur la coursonnes, ne pas couper immédiatement au-dessus de lui (on provoque l’épanouissement d’une pousse ordinaire). Taillez au-dessus du rameau qui le suit en laissant deux yeux à celui-ci.

  • coursonne 1 dard
    coursonne avec 1 dard

4. Ou bien, pour mieux assurer la fructification, taillez le rameau supérieur à un œil et rabattre le second sur son empattement.

coursonne

5. Si les deux yeux inférieurs ont produit des dards, conserver l’œil sur le rameau extrême, pour préserver leur croissance active. En général, ce n’est que lorsqu’une coursonnes présente plus de deux dards échelonnée, qu’on peut la rabattre au-dessus de l’un d’eux, du troisième par exemple. Certaines variétés et les vieux poiriers produisent de nombreux dards, qui mal alimentés, resteraient stationnaire si on diminuait par le nombre.

coursonne avec 2 dard

6. L’œil inférieur du rameau taillé donne une brindille, rabattre alors au-dessus de celle-ci.

Exemple de taille 3

7. À la partie inférieure d’une coursonnes, une brindille surmontée immédiatement d’un dard. Rabattre la coursonnes au-dessus de la brindille, taillez celle-ci à quelques yeux pour favoriser le dard ou à ras de celle-ci si elle est surmontée d’un bourgeon à fruits.

Exemple de taille 4

    8. Quelquefois, l’œil de taille, seuls se développent, les autres restant à l’État latent, on les excite à nouveau à croître, en coupant l’unique rameau sur son abattement.

9. Lorsqu’une lambourde apparaît, taillez-la coursonnes immédiatement au-dessus d’elle, car le bouton du poirier et du pommier et mixte, il est émet à la fois des feuilles et des fleurs. Si la coursonnes présentes plusieurs lambourdes, on ne conserve que les deux inférieurs, les plus voisines de la charpente. (La possibilité de tailler ainsi directement au-dessus d’une lambourde, offre un moyen de raccourcir les coursonnes qu’on ne doit jamais négliger.)

parenchyme très développé

Le renflement charnu, à parenchyme très développé, qui reste après la chute du fruit a reçu le nom de « bourse ». La bourse porte des yeux : 1,2 même 3 qui se développent ordinairement en dards. Elle est donc précieuse et doit être conservée. Les lambourdes que produit la bourse, laissent elles-mêmes de nouvelles bourses. Mais dès que trois bourses se sont succédé sur une même coursonnes, il est nécessaire de renouveler celle-ci en la rabattant sur un œil apparent où latent de sa base.

Exemple de taille 5

10. Si une bourse porte un ou deux dards et un rameau on taille celui-ci a un ou deux yeux, pour favoriser les dards.

11. si la bourse porte un rameau, une brindille et un dard, on supprime le rameau et on taille la brindille à deux yeux.

Exemple de taille 6

12. Si la coursonnes s’est allongée démesurément et est demandé à sa partie inférieure, il convient de la renouveler. À défaut d’œil visible, on la coupe, si elle est vigoureuse, au niveau des cicatrices foliaire qu’elle présente à sa base. On appelle cette opération « taillée sur les rides ».

13. Si une vieille coursonnes présentes plusieurs rameaux plus ou moins compliquées, il importe de la simplifier, en ne conservant qu’un seul rameau, le plus faible et autant que possible le plus voisin de la charpente.

Sur les branches charpentière verticale, les coursonnes de la partie externe sont les plus vigoureuses et celle de la partie inférieure plus faible. Ces dernières doivent être taillées plus longues, afin de les fortifier. En particulier, le rameau fourni par l’œil le plus proche de l’œil de taille, sur le prolongement d’une branche de charpente. Et quelquefois très vigoureux au point de concurrencer le nouveau prolongement, on doit chercher à le maîtriser par le pincement pendant la végétation. Une taille courte ne serait pas suffisante, il faut rabattre ce rameau sur ses yeux stipulaire. Traitement à appliquer d’ailleurs à de tous les rameaux trop vigoureux, aux «gourmand ».

Trés mauvais exemple de taille sur un pommier
Poirier avant la taille
Poirier avant la taille
Poirier après la taille
Poirier après la taille
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25. Pincement et taille en vert.

Pincement : provoque des productions fruitière à la base des coursonnes ou favorise l’évolution des dards qui y existent. Opération complémentaire de la taille, il lui est supérieur en efficacité. Les pouces grêles qui ne dépassent pas 10 cm ne sont pas pincés.

En principe, on ne pince pas les pouces de prolongement des branches de charpente (sauf défaut d’équilibre).

Soit : une pousse destinée à devenir une coursonnes. Si l’arbre et vigoureux, on la pince à quatre ou cinq yeux(donc à quatre ou cinq feuilles) sans compter les feuilles très rapprochées qui peuvent exister à la base, constituant « la rosette », ni les feuilles inférieures qui n’ont pas d’yeux à l’heure aisselle sur certaines variétés.si la variété est peu vigoureuse, pincer plus court à trois feuilles comptées de la même façon. La pousse voisine de la pousse terminale des branches charpentière peut manifester un excès de vigueur, on la retranche sur ses stipulaire (peut provoquer le développement de ses yeux en dard).

Si sur un rameau taillé de l’année précédente, on a obtenu une pousse surmontant deux dards, on respecte ceux-ci, on pince la pousse extrême un peu plus court que si elle était seule, pour favoriser les dards (sans toutefois en provoquer le développement actif), soit à deux ou trois feuilles.

Si il s’est formé de deux pouces avec dards au-dessous et que l’arbre soit vigoureux, on pince la pousse extrême à trois feuilles et on rabat l’autre sur ses stipulaire (dans le but de faire naître des dards supplémentaires).

1. Si l’arbre est de vigueur moyenne, on rabat par une taille en vers, sur la pousse la plus voisine du dard, et on pince celle-ci a trois ou quatre feuilles, mais ce pincement risquant de la faire« partir à bois »on peut faire également ceux-ci : conserver les deux pouces, pincer la supérieur à une feuille, l’autre à trois feuilles.

2. Sur arbres vigoureux : S’il s’est développé trois pouces, rabattre les deux inférieurs sur les stipulaires, pincé la terminale à trois ou quatre feuilles.

3. Sur arbres fertiles : rabattre par une taille en vert, sur la pousse la plus inférieure et pincer celles-ci à quatre feuilles.si l’on redoute un développement trop vigoureux de cette pousse (des yeux) conserver celle qui la surmonte immédiatement et pincer cette dernière a une feuille.

L’œil qui a été rendu terminal par le pincement se développe et produits une pousse appelée « faux bourgeons » ou « bourgeons anticipé ». Comme cette pousse n’a pas toujours deux yeux à l’aisselle de ses feuilles, on peut la pincée court (une feuille) des qu’elle a quatre ou cinq feuilles.

Si le pincement fait apparaître plusieurs bourgeons anticipés, l’extrême pincé deux feuilles, les autres sur les stipulaire ; ou s’il s’agit d’un arbre fertile, on revient par la taille en vert sur les plus inférieurs qu’on pince à une ou deux feuilles.

La pousse anticipée qui naît sur une bourse est pincée à deux ou trois feuilles, s’il en paraît plusieurs, les autres sont retranchés sur leur empattement.

Quant aux pouces anticipés qui viennent sur les pouces de prolongement de la branche de charpente on pince à trois feuilles celle qui doive être utilisée comme branchent fruitières l’année suivante, les autres sont coupées sur leur empattement.

Si après le deuxième pincement, il se développe de nouveaux bourgeons anticipés, on le pince à une feuille. Les pouces qui n’ont pas été passés parce que trop courtes, ou celles qui ont été oubliées sont rabattues au-dessus de trois ou quatre feuilles, dans le courant de l’été c’est « la taille d’août » ; mais pour avantagées les dards, sans les excités à quitter leur état de vie latente, elle doit être successive.

Il est enfin recommandé de pratiquer en septembre, au déclin de la végétation une « taille en vert » court.

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Chapitre 5 : Le pommier

Former et tailler les arbres fruitiers

Il présente beaucoup d’analogie avec le poirier, moins exigeants sous le rapport du sol, floraison plus tardive, sa production est moins compromise par des gelées.

Il craint la chaleur. Il est plus fertile dans les situations abritées du vent même taille que le poirier. Toutefois la transformation des yeux en bouton étant plus facile, plus rapide (souvent après un an) on peut le tailler et le pincer plus court que le poirier. Après le premier passe dans, les anticipés du premier sont passés à une feuille.

Porte-greffe : sur francs ou sur pommiers de semis : très rigoureux. Hautes tiges.

Sur paradis : deux variétés : « jaune de Metz » à racine jaune et le « noir » à racines noires. Le jaune de Metz et un peu plus vigoureux et qui fit mieux que le noir.

Ce porte-greffe convient aux petites formes (ou aux moyennes en bon sol) il produit les fruits les plus beaux et les plus savoureux.

Le premier « calville blanc » dont les fruits sont les plus appréciés et sensibles à la tavelure. Il importe de le cultiver en espalier et d’ensacher les fruits.

Formes : pour le premier soumis à la taille en adopte : soit le cordon horizontal, U simple, palmette verrier, gobelet. Il s’apprête aussi à la culture en « phase ».

Le cordon horizontal par sa simplicité et sa rapidité de production est très recommandée (sur paradis) ils assurent les fruits les plus beaux.

En générale ont taille les prolongements des branches charpentière plus court prendre que ceux que poirier, pour qu’ils se garnissent régulièrement de coursonnes.

Forts industrielles américaines : pommier de plein vent, ne dépasse pas deux mètres cinquante de haut, mais atteint un grand développement en largeur. Les branches mères au lieu de partir de l’extrémité du tronc, sont insérés à diverses auteurs de la tige qui deux élèves guère qu’à un mètre cinquante, et sont disposés en hélice. On ne les retire pas, elle s’allonge librement et atteigne quatre mètres de long. On se borne à supprimer les branches secondaires ou brindilles superflues. Celles qui sont gardées ne sont pas non plus raccourcies, mais seulement débarrasser de brindilles en surnombre. Par suite, elle s’allonge, reste de diamètre plutôt faible et produisent un grand nombre de lambourdes.

Pour obtenir des poires et des pommes de choix, on les ensache. Protection contre le ver ou « Carpocapse » et contre la tavelure. Cette opération doit se faire avant le 15 juin. Assurer une aération suffisante par des trous d’aiguilles. Sacs résistants, opaques par climat chaud, translucide par climat froid. Pour les enlever, déchirer progressivement et par temps couvert.

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